Mon premier chef-d'oeuvre, conservé pieusement dans les archives parentales... Vu l'âge précoce de l'artiste présumé (4 ans), je suppose que la susdite gouache doit beaucoup à l'intervention de ma mère. Mais visiblement la signature est authentique. D'après une illustration du "Pinocchio" de Walt Disney.

 

Au collège, le prof d'art plastique(1), me trouvant "un bon coup de crayon", me fait faire du classique au lieu du sujet bateau standard. Au grand amusement des copains, on s'en doute, devant la tenue et la posture des dames, notamment celle-là.
(1 : Monsieur Pierre Brassart, professeur de dessin à Lisieux, dont je me rappelle encore avec une certaine émotion
la personnalité cordiale et le regard malicieux).

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En quatrième, je commence à découvrir le clair-obscur et à entrevoir des tas de perspectives. Malheureusement, c'est bientôt la fin de mes études d'art : on ne fait plus de dessin au lycée. C'est con. Mais comme le dit le proverbe: "Seule l'araignée est sûre de vivre de ses toiles"... Il faut donc trouver autre chose.

 

Une petite gouache d'adolescence sur le motif (un vieux terrain de famille, quelque peu à l'abandon mais très poétique, où nous allions saucissonner non loin de la mer). L'influence de l'impressionnisme est évidente -Renoir est depuis longtemps mon peintre préféré... Bien que je ne partage guère, surtout à l'époque, son idéal féminin volumineux  :))).

Au lycée, puis en fac, mon activité graphique se limite essentiellement à des caricatures de profs ou de copains dans les marges de mes cahiers...

 

... activité qui se développe pendant le service militaire et, malgré une diffusion discrète, me vaut un relatif succès d'estime...

 

...d'autant plus que je (re-)découvre un sujet d'intérêt sur lequel j'avais acquis autrefois des bases solides sans en saisir réellement toutes les possibilités (aha). Ici, copie d'Alice au pays des merveilles en version L'écho des savanes.

 

Copie d'une BD de Luques, qui ressemblait pas mal à un béguin (sans suite) de l'époque. Clope comprise. En ce temps-là, c'était encore "classieux".

 

Aventures et mésaventures de vacances permettent de trouver des modèles involontaires. Irlande 1980: avec une groupe d'ami(e)s, la marée nous fait déguerpir d'un îlot où nous nous étions étourdiment  installés pour pique-niquer (huile sur carton toilé, retouchée plus tard).

 

Jeune marié, mon sujet de prédilection reste le même. Ma chère et tendre sur la plage de Jullouville, 82-85 (gouache).

 

Premier contact avec l'atelier modèle vivant à Evry. Les animateurs sont de jeunes artistes ou des élèves du Quai Malaquais. Pastel à l'huile (1982).

 

Reproduction d'une illustration de presse, gouache en quatre couleurs (1983).
Laborieux, le maniement des couleurs. L'animateur trouve l'oeil du modèle "très pictural", ça me fait tellement plaisir que je m'en souviens encore :)

le chef

zeubigue boss

En ce temps là, le boulot me faisait toujours un peu rigoler, les relations direction-syndicats étaient plutôt décontractées et la CFDT était un syndicat "gauchiste". Tout cela ne va plus durer très longtemps.
P.S: TINT, ça voulait dire "Technicien des INstallations de Télécom".

mega dirlo

Une constante cependant: mon dégoût pour l'éternel profil-type du cadre dirigeant, dur avec les subalternes, mielleux et servile avec ses propres chefs...

 

Une étude à la gouache d'après une photo prise à la sauvette dans une expo... Oui, je sais, c'est pas bien.

 

Les Eyzies-de-Tayac (gouache).



A partir de 1987, changement de décor: prépa concours, diplôme d'ingénieur, carrière de cadsup, déplacements à l'étranger... L'art graphique tombe (presque) dans les oubliettes... Jusqu'à la prochaine fois...

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